En tant que vice-président mondial du marketing pour The North Face, Tom Herbst en connaît un rayon sur le mode de vie des aventuriers. Lisez ses réponses à nos 5 questions sur sa vie, sur son travail et sur le précieux équilibre qui existe entre les deux.

Parlez-nous un peu de vous! Où avez-vous grandi?
J’ai grandi en banlieue de Chicago, à Riverwood. C’est un village boisé, près d’une rivière et dont personne n’a jamais entendu parler. Une municipalité qui est à côté de la ville à côté de la ville que tout le monde connaît.

Que retirez-vous de cette enfance en banlieue?
Elle m’a aidé à me forger une identité marginale, parce que je ne venais pas de l’endroit d’où l’on veut venir. Encore aujourd’hui, je me vois comme une sorte d’outsider, comme un esprit libre.

Quelles sont certaines des fausses idées que l’on véhicule au sujet de votre travail?
Que tout ce que nous faisons, c’est aller skier ou faire de la randonnée.

Quel est le superpouvoir de votre marque?
Le pouvoir de The North Face, c’est sa capacité à faire progresser l’humanité à force d’exploration. Nous arrivons à rendre les gens meilleurs.

Qu’est-ce que cela signifie, concrètement?
Nous croyons que l’exploration est un état d’esprit, qui consiste en partie à faire preuve de plus de curiosité, d’empathie et d’ouverture aux idées nouvelles. Ça implique aussi d’accepter de voir le monde du point de vue des autres. Plus les gens incarneront cet état d’esprit, plus le monde pourra s’améliorer. Notre espèce se doit d’apprendre et de grandir, et protéger adéquatement la planète sur laquelle nous vivons est un point clé pour faire de nous de meilleures personnes.

Il est essentiel de se ressourcer pour prospérer dans le milieu de travail. Quand vous sentez-vous le plus libre?
Quand je crée, soit en faisant de la musique — je joue la guitare comme un pied —, en cuisinant ou en jouant au hockey. Quand j’arrive à m’immerger dans le moment présent.

Qu’est-ce que vous auriez aimé qu’on vous dise avant d’entamer votre carrière?
Que tout le monde improvise!

Dernière question, mais pas des moindres : quelle est votre lecture de chevet ces temps-ci?
Je jongle toujours entre 3 ou 4 livres. C’est étrange, parce que je ne lis habituellement pas beaucoup d’ouvrages non romanesques, mais j’ai commencé Becoming, l’autobiographie de Michelle Obama ; l’autobiographie Small Fry, de Lisa Brennan-Jobs ; Dare to Lead de Brené Brown (qui offre un chapitre intéressant sur l’empathie), et The Five Dysfunctions of a Team.