1. Favoriser le bien-être par le design.
En voyage, les gens recherchent un hébergement qui augmente leur sentiment de bien-être. Selon une étude récente faite par Amex, 76 % des répondant.e.s prévoient voyager pour des raisons de bien-être. Les éléments qui contribuent à créer ce type d’expérience sont évidents : des salles de sport et de fitness, des options nutritives et des occasions d’échanger. Mais pour les intégrer harmonieusement, il est nécessaire d’avoir un design solide. Comme dirait la directrice du design lauréate de nombreux prix, Marie-Elaine-Benoit, chaque composante de notre travail est là pour une raison.
Le bien-être est au cœur du design biophilique, une philosophie que Sid Lee Architectureintègre à son approche lors de la conception d’hôtels. Souvent associé à tort au simple ajout de végétation dans l’espace, ce type de design est en fait une discipline à part entière qui repose sur un rapport profond et bénéfique avec la nature et qui favorise le mieux-être au fil du temps. L’impact du design biophilique est ressenti lorsque ses principes sont bien appliqués et combinés à une approche axée sur l’humain.
Les nouveaux intérieurs du Marriott Château Champlain en sont un bon exemple. Tirant leur inspiration d’un jardin d’hiver, ils font un clin d’œil à la saison froide indissociable de l’identité de Montréal. L’utilisation de matériaux naturels comme le bois et la pierre ainsi que les motifs et formes organiques offrent une connexion analogue qui nous rappelle la nature. Jouant sur les tons neutres, le design intérieur accentue l’arche emblématique de la fenestration des chambres qui permet de garder un lien visuel avec la nature. D’un côté, on profite d’une vue imprenable sur le Mont-Royal, de l’autre, sur le fleuve Saint-Laurent.
2. Assouplir la frontière entre l’hôtel et son quartier
Pour qu’un projet hôtelier ait du succès, il doit refléter la culture de la communauté qu’il intègre. Une façade perméable au niveau de la rue combinée à la disposition stratégique de l’offre de restauration le long de celle-ci favorise une connexion avec le quartier et permet de multiplier les occasions de rencontre entre les gens du quartier et ceux en visite. L’intégration d'œuvres d’artistes locaux permet à son tour de solidifier ce lien entre l’hôtel et sa communauté.
« Pour réussir à s’intégrer dans son environnement, un établissement doit assurer une transition harmonieuse entre l’intérieur et l’extérieur. Il faut privilégier une approche sensible au contexte et centrée sur l’humain pour transformer un hôtel en un véritable pôle de connectivité », explique l’architecte et associé principal Martin Leblanc.
Prenons par exemple les nouveaux espaces communs de l’Hôtel W à Toronto inspirés de la scénographie en hommage à la scène théâtrale bourgeonnante de la ville. La façade du rez-de-chaussée s’ouvre sur la rue, offrant un lien direct avec le café de l’hôtel de jour et qui de soir se transforme en bar à cocktails. Un ascenseur accessible de la rue mène au restaurant juché sur la terrasse du toit. Par ailleurs, l’intégration d’œuvres d’artistes locaux vient adoucir davantage la frontière entre les univers intérieur et extérieur.
3. Mettre la technologie au service de l’art.
À mesure qu’on se dirige vers l’avenir numérique, l’art et la technologie se mêlent de plus en plus. Par conséquent, les occasions de créer des expériences uniques et mémorables se multiplient.
Pour Resorts World Las Vegas, nos amis de Digital Kitchen ont lancé le projet GLOW qui prend vie sur les célèbres surfaces illuminées de la Strip de Las Vegas. Après plus d’une décennie de construction, Resorts World est le tout dernier resort apparu sur la célèbre artère et se démarque avec ses écrans parmi les plus grands en Amérique du Nord. Digital Kitchen avait pour défi de créer du contenu et une expérience multimédias capables d’attirer des millions de visiteurs qui viennent à Las Vegas chaque année.
GLOW est une expérience multimédia unique déclinée en cinq histoires qui mettent en valeur l’architecture et la technologie à la fine pointe de la propriété. Grâce à l’écran de 100 000 pieds carrés à même la tour, les passant.e.s sont transporté.e.s dans un voyage psychédélique par le biais d’animations exceptionnelles qui les amènent dans des odyssées et des histoires d’amour racontées par la danse.